La maison hantée de Sylvie Vartan et Johnny Hallyday - Avenue Frochot
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Nous sommes durant les années 1830 à Paris dans l'avenue Frochot, nouvelle voie privée dans le prolongement de Pigalle abritant des bâtiments cossues, notamment l'hôtel particulier au 1 avenue Frochot connu pour être une maison hantée...
Appartenant initialement à une certaine Rosalie Jeanne Hiss-Venier l'ayant fait ériger entre 1837 et 1839, l'hôtel particulier accueille ensuite l'écrivain Ponson du Terrail, avant de devenir durant les années 1850 la propriété du compositeur Victor Massé.
Habiter cette demeure semble dès lors porter malheur, comme si elle était maudite.
Victor Massé
Victor Massé contracte la maladie de Charcot et finit totalement paralysé. Sa mort, une délivrance, survient le 5 juillet 1884. La maison est alors vendue à Édouard Marchand, directeur des Folies Bergère, dont la femme de chambre, et vraisemblablement la maîtresse, meurt assassinée dans l'escalier à coups de tisonniers au début du XXe siècle.
À compter de ce jour, le 1 avenue Frochot n'est plus seulement maudit, il est hanté par cette dame dont les voisins redoutent les manifestations et il semble ne plus avoir d'occupant au long cours. Apparemment reconverti en résidence d'artiste, il est brièvement habité de temps à autres, et demeure inoccupé à partir des années 1960.
Sylvie Vartan
En 1978, ignorant tout de son histoire, Sylvie Vartan jette son dévolu sur l'hôtel particulier. À peine installée, des voix résonnant dans la maisonnée lui font prendre ses jambes à son cou. "Il faut être fou pour y habiter" aurait-elle déclaré.
Matthieu Galey
Matthieu Galey, journaliste littéraire, rachète alors la demeure à Sylvie Vartan. Peu après son arrivée, il écrit dans son journal intime ressentir l'impression d'avoir acheté son "tombeau", finalement une prophétie, ayant contracté la maladie de Charcot, comme Victor Massé, dont il décède en 1986.
Jack Nicholson & Patrick de Brou de Laurière
Malgré tout les repreneurs se bousculent aussitôt au portillon. L'avenue Frochot est LE bastion du Landerneau artistique parisien, d'aucuns considèrent donc comme le Saint-Graal d'y posséder un pied-à-terre, même hanté. L'acteur américain Jack Nicholson s'apprête à l'acheter, mais au dernier moment, un grand bourgeois extravagant lui dame le pion: Patrick de Brou de Laurière.
Aussitôt la vente finalisée, il demande à Pierre Pommarède, prêtre de son état, d'exorciser les lieux avant toute chose. Dès lors, la malédiction semble être levée. Patrick de Brou de Laurière décède octogénaire en 2010, en léguant l'hôtel particulier à Jean-Jacques Giraud, encore à ce jour l'heureux propriétaire des lieux.
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Sources de l'article
- L'Histoire (Folies Bergère)
- L'Avenue Frochot (9ème Histoire)
- La Maison Frochot, la dernière maison hantée de Paris (France Bleu)
- Les mystères de la maison "hantée" de Pigalle (France Culture)
- Le Dandy de la Côte de Paris (Propriétés du Périgord)
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Publié par Jean-Charles Pouzet sur Caedes le 18-10-2025